Biologie

8.  LES PRINCIPAUX TYPES DE CYCLES BIOLOGIQUES

Les cycles biologiques des acridiens en zone tropicale sèche sont étroitement dépendants de la durée de la saison des pluies, surtout chez les espèces à arrêt de développement.

Après les mois de saison sèche, les premières pluies efficaces déclenchent à plus ou moins court terme et selon les espèces :
  – la maturation sexuelle et la ponte (espèces à diapause ou quiescence imaginales),
  – la reprise du développement embryonnaire et les éclosions (espèces à diapause ou quiescence embryonnaires).

La fin de la saison des pluies coïncide avec l'arrêt de l'activité génitale avant la période reproductive (espèces à diapause imaginale) ou avec la ponte des oeufs (espèces à diapause embryonnaire).

Un certain nombre d'espèces se reproduisent en continu tout au long de l'année et sont adaptées à des conditions écologiques variées. Pour ces acridiens, des individus de tous stades sont observés en saison sèche, même si les effectifs sont notablement réduits.

Deux grandes catégories de cycles sont reconnues :
  – les cycles stables : le schéma-type du cycle biologique est respecté, quels que soient les régions ou les aléas climatiques.
  – les cycles modulables : selon les conditions éco-climatiques, des arrêts de développement peuvent apparaître ou non et, dans ce cas, le nombre de générations annuelles varie.

Certains cycles biologiques sont complexes à cause de leur variations adaptatives annuelles ou parce qu'ils ne s'effectuent que sur des aires géographiques très étendues, où il est difficile d'obtenir des informations simultanées en divers points représentatifs de l'ensemble du domaine de distribution de l'espèce. Chaque cycle biologique devrait être décrit en indiquant le schéma moyen et les variantes connues. Les particularités locales pouraient aussi être précisées.