Taxonomie

3.  LA NOMENCLATURE ZOOLOGIQUE


Depuis 1758, les animaux et les végétaux sont désignés par des noms latins ou des noms grecs latinisés suivis d'un ou plusieurs noms d'auteur pour conférer un caractère universel à la nomenclature des espèces. Le premier est le nom générique (le genre), la première lettre est une lettre majuscule. Le second est le nom spécifique (l'espèce) dont la première lettre est obligatoirement une minuscule. Ces noms composés sont imprimés en italique pour indiquer qu'il s'agit de mots latins. Le nom du premier auteur ayant décrit le taxon est mentionné.

Lorsqu'il est indiqué "Acrotylus blondeli Saussure, 1884", on sait que l'espèce A. blondeli a été décrite pour la première fois par Saussure dans une publication scientifique datée de 1884.

Catantops axillaris (Thunberg, 1815) a été décrit par Thunberg dans une publication de 1815 sous le nom de Gryllus axillaris. Si le nom d'auteur est ainsi mis entre parenthèses, cela signifie que le taxonomiste indiqué a été le premier à décrire l'espèce mais sous un autre nom de genre que celui qui prévaut actuellement.

Le système binômial offre deux avantages importants:

  • –  il indique l'apparentement de l'organisme en citant le genre auquel il appartient. En lisant les noms de Catantops stylifer et de Catantops melanostictus on sait que ces deux insectes sont étroitement apparentés.
  • –  il permet de combiner les mêmes noms spécifiques avec des noms génériques.

On peut user également des noms vernaculaires ou noms communs sur le terrain lorsqu'il s'agit de désigner provisoirement des taxons non déterminés. Mais ceci doit être évité dès que le binôme latin spécifique est connu pour prévenir toute confusion ultérieure.